“People who think that grammar is just a collection of rules and restrictions are wrong. If you get to like it, grammar reveals the hidden meaning of history, hides disorder and abandonment, links things and brings opposites together. Grammar is a wonderful way of organising the world how you'd like it to be."— Delphine de Vigan.


"People who think that grammar is just a collection of rules and restrictions are wrong. If you get to like it, grammar reveals the hidden meaning of history, hides disorder and abandonment, links things and brings opposites together. Grammar is a wonderful way of organising the world how you'd like it to be."

— Delphine de Vigan.

All of those unfinished nights,all of those uncalled sings.--


All of those unfinished nights,

all of those uncalled sings.

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Early hours and still disassociated thoughts, free nonsense flow without clear goals. Yielding stability plays, emerging of those first lights.Unnoticed rhythms by unclaimed situations.A piano melody fulfilling our silences.


Early hours and still disassociated thoughts, free nonsense flow without clear goals. Yielding stability plays, emerging of those first lights.

Unnoticed rhythms by unclaimed situations.

A piano melody fulfilling our silences.

-- Elle est retrouvée. Quoi ? – L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil.Ame sentinelle, Murmurons l’aveu De la nuit si nulle Et du jour en feu.Des humains suffrages, Des communs élans Là tu te dégages Et voles selon.Puisque de vous seules, Braises de satin, Le Devoir s’exhale Sans qu’on dise : enfin.Là pas d’espérance, Nul orietur. Science avec patience, Le supplice est sûr.Elle est retrouvée. Quoi ? – L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil.— Arthur Rimbaud

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Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.

Ame sentinelle,
Murmurons l’aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s’exhale
Sans qu’on dise : enfin.

Là pas d’espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.

— Arthur Rimbaud

Keep Baudelaire in your pocket and wear sunscreen.


Keep Baudelaire in your pocket and wear sunscreen.


Las Multitudes

No a todos les es dado tomar un baño de multitudes: disfrutar de las masas es un arte, y solo aquel a quien en su cuna un hada insufló el gusto por el travestismo y la máscara, el odio al domicilio y la pasión por el viaje, puede darse, a expensas del género humano, un banquete de vitalidad.
Multitud, soledad: términos equivalentes y transformables para el poeta activo y fecundo. Aquel que no sabe poblar su soledad, no sabe tampoco estar solo en una multitud atareada.
El poeta goza del incomparable privilegio de poder ser a su antojo él mismo y otro. Como esas almas errantes que buscan un cuerpo, él entra, cuando lo desea, en el personaje de cada uno. Solo para él, todo está vacante; y si algunos lugares parecen cerrársele, es porque a sus ojos, no vale la pena visitarlos.
El paseante solitario y pensativo experimenta una embriaguez particular ante esta universal comunión. Aquel que se desposa fácilmente con la multitud experimenta goces febriles, de los que estarán eternamente privados el egoísta, cerrado como un cofre, y el perezoso, internado como un molusco. Él adopta como suyas todas las profesiones, todas las satisfacciones y todas las miserias que se le presentan en cada situación.
Aquello que los hombres llaman amor es muy pequeño, muy restringido y muy débil, comparado con esta inefable orgía, con esta santa prostitución del alma que se entrega entera, poesía y caridad, a lo imprevisto que se revela, a lo desconocido que pasa.
Es bueno a veces hacerle ver a los felices de este mundo, simplemente para humillar por un instante su tonto orgullo, que existen felicidades superiores a las suyas, más vastas y más refinadas. Los fundadores de colonias, los pastores de pueblos, los curas misionarios exiliados en el extremo del mundo, sin dudas conocen algo de estas misteriosas embriagueces; y, en el seno de la amplia familia que su genio se formó, a veces deben reírse de aquellos que los compadecen por su fortuna tan revuelta y por su vida tan casta.

— Charles Baudelaire

L’Etranger  — Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? — Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. — Tes amis ? — Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu. — Ta patrie ? — J’ignore sous quelle latitude elle est située. — La beauté ? — Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle. — L’or ? — Je le hais comme vous haïssez Dieu. — Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? — J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !— Charles Baudelaire


L’Etranger

— Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
— Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
— Tes amis ?
— Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
— Ta patrie ?
— J’ignore sous quelle latitude elle est située.
— La beauté ?
— Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
— L’or ?
— Je le hais comme vous haïssez Dieu.
— Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
— J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !

— Charles Baudelaire

L'Eternité Elle est retrouvée. Quoi? - L'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil.Âme sentinelle, Murmurons l'aveu De la nuit si nulle Et du jour en feu.Des humains suffrages, Des communs élans Là tu te dégages Et voles selon.Puisque de vous seules, Braises de satin, Le Devoir s'exhale Sans qu'on dise : enfin.Là pas d'espérance, Nul orietur. Science avec patience, Le supplice est sûr.Elle est retrouvée. Quoi ? - L'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil.— Arthur Rimbaud


L'Eternité


Elle est retrouvée.
Quoi? - L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Âme sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.

Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

— Arthur Rimbaud

ways to remember ~                                       old house.                          --“Memory fades, memory adjusts, memory conforms to what we think we remember.”— Joan Didion


ways to remember ~

old house.

--

“Memory fades, memory adjusts, memory conforms to what we think we remember.”

— Joan Didion

“You have to pick the places you don't walk away from.”— Joan Didion

“You have to pick the places you don't walk away from.”

— Joan Didion

“Los recuerdos se borran, la memoria de adapta, la memoria de ajusta a lo que creemos recordar.”— Joan Didion


“Los recuerdos se borran, la memoria de adapta, la memoria de ajusta a lo que creemos recordar.”

— Joan Didion

Unnoticed moments, an ode.Those common observations around everyday,simplicity governing our acts.Appreciation of common events.--

Unnoticed moments, an ode.

Those common observations around everyday,

simplicity governing our acts.

Appreciation of common events.

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Those early hours. Feeling our movements floating around, following an unpaired rhythm, all around can be felt it so much slower than our previous night. Our thoughts are still messy, nonsense paths are still ruling our flow. The air coming from outdoors is fresh, contains the rest of rainy night. A day has just started. Observations.


Those early hours. Feeling our movements floating around, following an unpaired rhythm, all around can be felt it so much slower than our previous night. Our thoughts are still messy, nonsense paths are still ruling our flow. The air coming from outdoors is fresh, contains the rest of rainy night. A day has just started. Observations.